
Reconnaître ses propres errements n’est jamais une sinécure. Il est possible de s’en rendre compte uniquement en se posant le genre de questions que l’on préfère habituellement éviter.

Le premier déni commence par une fable, à laquelle tout le monde a tendance à adhérer, tant elle est séduisante. Un conte de fées dans lequel les personnages entretiennent le mythe d'une enfance insouciante et éternelle.

Déplacement de la faute, usurpation du rôle paternel, manipulation de la réalité, rationalisation religieuse, peur des victimes, complaisance de l'église, silence de l’institution religieuse. Voici les ingrédients de l’abus dont Bernard Preynat a largement profité durant de son mandat de prêtre.